Entre l’iftar et le souhour, tout le monde peut manger pendant le mois de Ramadan et les cuisiniers et cuisinières font preuve d’imagination afin de préparer les meilleurs plats possibles. En effet, pendant ce mois c’est une rude tâche que doivent assumer ceux qui préparent les repas dans les maisons ou les restaurants.
Les menus peuvent être fort simples comme très compliqués et fort diversifiés. Pendant tout ce mois, tout le monde dépense énormément pour la nourriture et les friandises spécialement confectionnées pour la célébration des nuits de ce mois de jeûne.
Pour l’Iftar et le souhour, il existe de nombreux menus traditionnels. Tout dépend de ce qui se trouve sur le marché.
Dans les milieux populaires, le foul (fèves) a souvent la priorité, car il n’est pas cher. Il peut être présenté en sandwiches dans du pain rond avec salade ou non, souvent accompagné de la taameia elle aussi présentée dans de petits pains ronds.
Mais le foul, sous forme de purée, se vend encore dans des boîtes en plastique. Il est alors préparé et assaisonné, prêt à être mangé. On le mange en y trempant des morceaux de pain. Le foul a le mérite de bien caler l’estomac, car sa digestion est relativement longue.
Des restaurants spéciaux vendent le foul, mais encore les marchands ambulants. Pratiquement, c’est uniquement pendant le mois de Ramadan que le foul est mangé le soir, échappant cette fois au dicton populaire qui dit: « Le foul le matin, c’est la nourriture des princes, à midi c’est le repas des pauvres et le soir c’est le dîner des ânes ».
Mais chaque iftar s’achève par les friandises du mois de Ramadan, surtout le kounafa. Les familles les plus pauvres font toujours un effort pour s’acheter un peu de kounafa pendant ce mois.